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Frédérique Riba Sarat à travers l'oeil du sténopé
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20 mai 2016

Un matin de mai

Manosque un matin de mai.

La ville s’éveille. Je traverse le centre-ville presque désert croisant deux ou trois personnes avec un cartable à la main.  Les doux rayons du soleil filtrent rue du mont d’Or ou rue d’Aubette. Des roses anciennes sortent du muret d’un jardin. Place de l’Hôtel d’Herbes, les murs des habitations aux fenêtres gémellées s’éclairent peu à peu sous les ormeaux. Les rues font leur toilette laissant des traces humides sur la chaussée.

Un peu plus loin, la rue s’ouvre sur la place de l’Hôtel de Ville, les terrasses de café sont installées. Quelques passants s’interpellent. Je passe devant l’accueillante porte romane de l’église Notre Dame où une dame courbée nettoie avec ardeur les marches d’entrée de l’édifice.  A droite la rue Guilhempierre mène vers l’ancien hôpital transformé en maison de retraite.

Partout sur mon chemin, le Moyen-âge demeure inscrit dans les pierres. Les noms évocateurs d’anciennes cours ou couvents sont transformés en placettes. Je flâne avant de parvenir au boulevard de ceinture, qui marque l’emplacement de l’ancien rempart.

Manosque accueillit ma famille il y a plus de cinquante ans. Hier, mon père a eu 92 ans.

Manosque place de l'Hotel de ville

FRS - 20 mai 2016

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Commentaires
P
Jean Giono a fait école mais il y a en plus la féminité du regard et la tendresse d'une fille pour son père.
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Frédérique Riba Sarat à travers l'oeil du sténopé
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