Secouez-moi!
"Secouez-moi! Secouez-moi!" Le fameux soda "Orangina" a ses origines dans la plaine de la Mitidja en Algérie.
Née d'une collaboration avec l'Espagne de Valence avec le docteur Trigo Mirallès rencontré à Marseille en 1935 et la famille Beton originaire d’Algérie, un projet de création s’élabore pour cette boisson. L’année suivante, la marque Orangina est déposée mais la guerre d'Espagne et la Seconde Guerre mondiale freineront sa réalisation.
En 1947 l’idée reprend avec le souhait de créer une boisson moderne à l’orange qui sera commercialisée tout au long de l’année, à l’image des limonades et les jus de fruits en boîte des Américains. L'association familiale crée l’entreprise à Blida.
En 1951 les boissons sans alcool sont à leurs balbutiements. Après des débuts artisanaux, la production d'Orangina s'industrialise en ouvrant à Boufarik, capitale des oranges à 30 km d’Alger, la première usine de fabrication qui sort son concentré à partir d'oranges de la région de la Mitidja en passant par la coopérative des agrumes de la ville.
A partir de 1953 la métropole est visée. C’est l’affichiste Bernard Villemot qui imagine la première étiquette en associant un verre, une chaise, et un petit guéridon avec un parasol légèrement incliné en pulpe d’orange…
Depuis, cette boisson a gardé toute sa fraicheur ! Comme un charme disparu !... que j’ai retrouvé, il y a quelques jours, en dégustant un Orangina, pensant à Boufarik, à la terrasse d’un café de La Valette du Var, j'attendais des nouvelles de Jacquot ou de Jacquotte …?
FRS – 4 juillet 2016